Titre : | Economie de la santé : evolution et tendances des systéme de santé OCDE- pays d'europe de l'est maghreb | Type de document : | texte imprimé | Auteurs : | Brahim Brahamia, Auteur | Mention d'édition : | 2 éd | Editeur : | ألفا للوثائق | Année de publication : | 2023 | Importance : | 646p | Présentation : | tableaux | Format : | 24cm | ISBN/ISSN/EAN : | 978-9931-08-521-8 | Langues : | Arabe | Tags : | Le système de santé, l’OCDE, La sécurité sociale, Les mutuelles, | Résumé : | Introduction
Les systèmes de santé, partout dans le monde, focalisent l’attention de nombreux acteurs intéressés par les questions sanitaires : hommes politiques, bailleurs de fonds, prestataires de soins, managers de la santé, usagers. L’accès aux soins de santé est revendiqué partout comme un droit inscrit dans les textes doctrinaux des nations. La distribution des prestations sanitaires mobilise des ressources diverses et coûteuses d’un secteur sensible, puisqu’il a à sa charge la santé de la population. Le secteur de la santé se caractérise par un marché particulier où interagissent offreurs et demandeurs de biens et services médicaux ; mais un marché imparfait à cause des distorsions entravant le libre jeu de la concurrence du fait de l’intervention de l’Etat. Cette intervention trouve sa justification dans le rôle de régulation par l’Etat d’un marché particulier. La santé n’étant pas un bien marchant comparable à d’autres, l’Etat impose les conditions de l’exercice de la fonction de praticien et organise l’accès au marché des biens et services médicaux. L’Etat à travers la réglementation, se trouve à l’entrée du système de santé et s’impose comme le gate keeper. L’offre de soins est contrôlée par les pouvoirs publics qui tentent, par des mesures de régulation, de l’adapter à la demande. Ainsi dans la plupart des pays, un numerus clausus est imposé pour l’accès aux études de sciences médicales ; la formation de spécialistes est maîtrisée. Le développement de l’offre des professions de santé est planifié, soumis à des normes de couverture établies selon la prévalence des maladies, les changements qui interviennent dans la charge de morbidité, la dispersion géographique des habitants, entre autres. La politique qui préside au développement de cette offre trouve son fondement dans la nature du système de santé et ses modalités de fonctionnement. Ainsi nous pouvons avoir affaire à un système de santé national, financé par les prélèvements fiscaux, ou à un système dont les fonds proviennent des cotisations à l’assurance sociale, ou bien à un autre de type mixte, dont le financement est modulé, adossé au marché en plus de la contribution des deux sources précédentes. Quelle que soit la nature du système de santé, l’Etat est présent aux différents échelons de sa régulation. Cela tient au fait que la santé n’est pas un bien ordinaire, et que l’Etat est le garant de l’équité et de la justice sociale quant à la contribution au financement et à l’accès aux soins. Dans ce sens, assurer l’égalité de l’accès aux soins de tous les citoyens est l’une de ses missions principales. Il intervient dans le marché de la santé au niveau de la distribution des prestations des soins pour contrôler les prix des actes médicaux ; dans le marché de l’assurance pour inciter les assureurs à éviter la discrimination entre les assurés et l’exclusion des mauvais risques ; dans le réseau des soins pour veiller à l’accessibilité des citoyens défavorisés. L’Etat intervient au moyen de la réglementation ou bien par la mise en place de mécanismes incitatifs. Cette intervention dans le champ de la santé découle de la survenue aléatoire de la maladie, de l’incertitude liée à l’appréciation de l’état de santé du patient ainsi qu’au traitement prescrit, et de l’existence d’externalités. Le médecin a une obligation de moyens et non de résultats : il ne peut garantir la guérison à son patient et en général son acte est entaché de l’incertitude par rapport au traitement préconisé. A chaque maladie on peut trouver plusieurs approches thérapeutiques, mais dont l’efficacité, et les coûts induits sont variables. L’asymétrie des connaissances : dans la relation qui s’établie entre médecin et patient se pose le problème de la disparité dans l’information à propos de l’état de santé objet de la consultation ; le patient n’est pas en mesure de cerner objectivement sa pathologie et ne peut en déterminer les besoins en biens et services médicaux nécessaires à son rétablissement. Le médecin établit le diagnostic – plus ou moins précis compte tenu du temps qu’il consacre au patient et de l’étiologie –, et l’incertitude caractérisant son acte peut être à l’origine de la demande induite et du risque moral. Souvent le médecin n’est pas sensible aux dépenses induites, pensant que de toute façon le patient est un assuré social. Ce dernier tient à bénéficier des meilleurs soins, quels que soit leurs coûts s’il ne doit débourser que le ticket modérateur, a fortiori s’il est couvert par une assurance complémentaire lui assurant ainsi le remboursement de la totalité des frais médicaux engagés. | Note de contenu : | Introduction
PREMIERE PARTIE :
principes d’économie de la santé
Chapitre 1 – Eléments introductifs à l’économie de la santé
Chapitre 2 – Le système de santé
DEUXIEME PARTIE:
Systèmes de santé et financement dans les pays de l’OCDE et en Europe de l’Est
Chapitre 3 – Systèmes de santé et d’assurance maladie dans l’OCDE, une approche comparative
Chapitre 4 – Organisation et financement des systèmes de santé : l’expérience des pays de l’OCDE.
Chapitre 5 – Transition et santé dans les pays d’Europe de l’Est
TROISIEME PARTIE:
Les systèmes de santé des pays maghrébins
Chapitre 6- Un bref aperçu du contexte économique et social des pays maghrébins
Chapitre 7-Le système de santé algérien
Chapitre 8 -Le système de santé Marocain
Chapitre 9 -Le système de santé tunisien
Conclusion générale.
BIBLIOGRAPHIE. |
Economie de la santé : evolution et tendances des systéme de santé OCDE- pays d'europe de l'est maghreb [texte imprimé] / Brahim Brahamia, Auteur . - 2 éd . - [S.l.] : ألفا للوثائق, 2023 . - 646p : tableaux ; 24cm. ISBN : 978-9931-08-521-8 Langues : Arabe Tags : | Le système de santé, l’OCDE, La sécurité sociale, Les mutuelles, | Résumé : | Introduction
Les systèmes de santé, partout dans le monde, focalisent l’attention de nombreux acteurs intéressés par les questions sanitaires : hommes politiques, bailleurs de fonds, prestataires de soins, managers de la santé, usagers. L’accès aux soins de santé est revendiqué partout comme un droit inscrit dans les textes doctrinaux des nations. La distribution des prestations sanitaires mobilise des ressources diverses et coûteuses d’un secteur sensible, puisqu’il a à sa charge la santé de la population. Le secteur de la santé se caractérise par un marché particulier où interagissent offreurs et demandeurs de biens et services médicaux ; mais un marché imparfait à cause des distorsions entravant le libre jeu de la concurrence du fait de l’intervention de l’Etat. Cette intervention trouve sa justification dans le rôle de régulation par l’Etat d’un marché particulier. La santé n’étant pas un bien marchant comparable à d’autres, l’Etat impose les conditions de l’exercice de la fonction de praticien et organise l’accès au marché des biens et services médicaux. L’Etat à travers la réglementation, se trouve à l’entrée du système de santé et s’impose comme le gate keeper. L’offre de soins est contrôlée par les pouvoirs publics qui tentent, par des mesures de régulation, de l’adapter à la demande. Ainsi dans la plupart des pays, un numerus clausus est imposé pour l’accès aux études de sciences médicales ; la formation de spécialistes est maîtrisée. Le développement de l’offre des professions de santé est planifié, soumis à des normes de couverture établies selon la prévalence des maladies, les changements qui interviennent dans la charge de morbidité, la dispersion géographique des habitants, entre autres. La politique qui préside au développement de cette offre trouve son fondement dans la nature du système de santé et ses modalités de fonctionnement. Ainsi nous pouvons avoir affaire à un système de santé national, financé par les prélèvements fiscaux, ou à un système dont les fonds proviennent des cotisations à l’assurance sociale, ou bien à un autre de type mixte, dont le financement est modulé, adossé au marché en plus de la contribution des deux sources précédentes. Quelle que soit la nature du système de santé, l’Etat est présent aux différents échelons de sa régulation. Cela tient au fait que la santé n’est pas un bien ordinaire, et que l’Etat est le garant de l’équité et de la justice sociale quant à la contribution au financement et à l’accès aux soins. Dans ce sens, assurer l’égalité de l’accès aux soins de tous les citoyens est l’une de ses missions principales. Il intervient dans le marché de la santé au niveau de la distribution des prestations des soins pour contrôler les prix des actes médicaux ; dans le marché de l’assurance pour inciter les assureurs à éviter la discrimination entre les assurés et l’exclusion des mauvais risques ; dans le réseau des soins pour veiller à l’accessibilité des citoyens défavorisés. L’Etat intervient au moyen de la réglementation ou bien par la mise en place de mécanismes incitatifs. Cette intervention dans le champ de la santé découle de la survenue aléatoire de la maladie, de l’incertitude liée à l’appréciation de l’état de santé du patient ainsi qu’au traitement prescrit, et de l’existence d’externalités. Le médecin a une obligation de moyens et non de résultats : il ne peut garantir la guérison à son patient et en général son acte est entaché de l’incertitude par rapport au traitement préconisé. A chaque maladie on peut trouver plusieurs approches thérapeutiques, mais dont l’efficacité, et les coûts induits sont variables. L’asymétrie des connaissances : dans la relation qui s’établie entre médecin et patient se pose le problème de la disparité dans l’information à propos de l’état de santé objet de la consultation ; le patient n’est pas en mesure de cerner objectivement sa pathologie et ne peut en déterminer les besoins en biens et services médicaux nécessaires à son rétablissement. Le médecin établit le diagnostic – plus ou moins précis compte tenu du temps qu’il consacre au patient et de l’étiologie –, et l’incertitude caractérisant son acte peut être à l’origine de la demande induite et du risque moral. Souvent le médecin n’est pas sensible aux dépenses induites, pensant que de toute façon le patient est un assuré social. Ce dernier tient à bénéficier des meilleurs soins, quels que soit leurs coûts s’il ne doit débourser que le ticket modérateur, a fortiori s’il est couvert par une assurance complémentaire lui assurant ainsi le remboursement de la totalité des frais médicaux engagés. | Note de contenu : | Introduction
PREMIERE PARTIE :
principes d’économie de la santé
Chapitre 1 – Eléments introductifs à l’économie de la santé
Chapitre 2 – Le système de santé
DEUXIEME PARTIE:
Systèmes de santé et financement dans les pays de l’OCDE et en Europe de l’Est
Chapitre 3 – Systèmes de santé et d’assurance maladie dans l’OCDE, une approche comparative
Chapitre 4 – Organisation et financement des systèmes de santé : l’expérience des pays de l’OCDE.
Chapitre 5 – Transition et santé dans les pays d’Europe de l’Est
TROISIEME PARTIE:
Les systèmes de santé des pays maghrébins
Chapitre 6- Un bref aperçu du contexte économique et social des pays maghrébins
Chapitre 7-Le système de santé algérien
Chapitre 8 -Le système de santé Marocain
Chapitre 9 -Le système de santé tunisien
Conclusion générale.
BIBLIOGRAPHIE. |
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